Après le troisième essai nucléaire organisé par la Corée du Nord mardi 12 février, la Chine, pourtant alliée de Pyongyang, craint pour la stabilité du pays et fait savoir qu'elle ne cautionne pas du tout les faits : "Je pense que la Chine est très en colère contre ce test", a déclaré mardi Stephanie Kleine-Ahlbrandt, Directrice de l'International Crisis Group à Pékin.
La situation rappelle le premier essai nucléaire de la Corée du Nord, avant lequel la Chine avait réduit ses fournitures de pétrole pour se faire "entendre" de Pyongyang.
Du côté de la France, François Hollande a confirmé que "la France appuiera une action ferme au Conseil de sécurité des Nations unies." Une position soutenue également par l'Allemagne et la Russie. Barak Obama a parlé d'un acte "provocateur" incitant la communauté internationale à réagir rapidement et avec crédibilité. C'est dans le même état d'esprit que l'Iran a proposé un «mouvement général pour un désarmement nucléaire total." La Corée du Nord génère des tensions qui soulèvent inquiétudes et questionnement sur ses objectifs.
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